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Auteur Raphaëlle BIGOT |
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Mise à disposition d’interprétariat en médecine ambulatoire dans les Pays de la Loire. / Raphaëlle BIGOT in Santé publique, VOL 31 - N° 5 (Septembre / Octobre)
[article]
in VOL 31 - N° 5 - Septembre / Octobre - Santé mentale et discrimination. (Bulletin de Santé publique) / Aude CARIA
Titre : Mise à disposition d’interprétariat en médecine ambulatoire dans les Pays de la Loire. Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaëlle BIGOT, Auteur ; Néhémie DALLET, Auteur ; Rosalie ROUSSEAU, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : 663-682 Langues : Français (fre) Tags : Médecine ambulatoire, soins de santé primaire, barrières de communication, relation médecin-patient, interprétariat professionnel Note de contenu : "La France est depuis longtemps un pays d’immigration. En 2014, 4,2 millions d’étrangers et 6 millions d’immigrés vivaient en France. Au 1er janvier 2014, 130 827 immigrés habitaient dans les Pays de la Loire.
Les évolutions géopolitiques et climatiques entraînent une amplification des phénomènes migratoires générant une augmentation des besoins en santé. L’accès aux soins des individus, indépendamment de leur statut et de leur origine, est un droit fondamental. Comme le souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le non-respect de ce droit favorise l’exclusion et la marginalisation des migrants. Une fois surmonté l’obstacle des démarches administratives, la barrière de la langue apparaît comme un défi supplémentaire pour les patients et les médecins dans le cadre de l’accès aux soins. Tous les intervenants s’entendent sur le fait qu’il est primordial de s’adresser au patient dans sa langue maternelle lorsque celui-ci ne peut s’exprimer de manière satisfaisante dans sa langue d’accueil.
Les barrières linguistiques ont des effets négatifs, notamment sur l’accès aux soins de santé, sur la qualité des soins, sur le droit des patients et sur le degré de satisfaction des patients et des intervenants [5]. Il est impératif de garantir au patient le droit de comprendre et de se faire comprendre afin d’assurer son autonomie [4]. Suite à la loi de modernisation du système de santé de janvier 2016, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié, en octobre 2017, un référentiel dans lequel elle indique que l’interprétariat médical professionnel est le garant de soins de qualité. Elle recommande à ce titre son recours systématique pour les patients allophones à la fois dans les établissements hospitaliers et en médecine de ville. Le recours aux interprètes professionnels se traduit par une amélioration des services préventifs et de l’observance thérapeutique, ainsi que par une réduction faible, mais significative des consultations d’urgence. En 2018, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a missionné en ce sens l’inspection générale des Affaires sociales (Igas) pour objectiver un modèle économique d’interprétariat linguistique afin de rendre effectif l’accès à l’interprétariat pour les personnes qui en ont besoin. La mission de l’Igas s’appuiera sur les initiatives mises en œuvre sur les territoires.
Dans les Pays de la Loire, une commission Précarité s’est développée au sein de l’union régionale des médecins libéraux (URML) autour de ces problématiques. Cette commission, instaurée en 2014, était constituée de médecins généralistes issus de trois départements, de salariés de Médecins du Monde, du Samu social, de deux associations d’interprètes (Santé Migrants Loire-Atlantique [Asamla] et l’Association pour la promotion et l’intégration dans la région angevine [Aptira]) et de la coordinatrice régionale des permanences d’accès aux soins de santé (Pass). En s’inspirant des projets menés en Alsace depuis 2010 par l’association Migration Santé Alsace (MSA) et l’URML Grand Est, un dispositif d’interprétariat a été mis en place sur l’ensemble de la région, permettant l’accès gratuit à des interprètes professionnels physiques et téléphoniques pour les médecins libéraux et les patients. Ce dispositif était cofinancé par l’agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire et l’URML Pays de la Loire. L’objectif de notre travail a donc été d’évaluer la satisfaction des médecins libéraux à l’utilisation de ces dispositifs d’interprétariat."En ligne : https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2019-5-page-663.htm Permalink : http://docifsi-ihfb92.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=15289
in Santé publique > VOL 31 - N° 5 (Septembre / Octobre) . - 663-682[article]Exemplaires (1)
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