[n° ou bulletin] est un bulletin de
Titre : |
VOL 19 - N° 202 - Octobre - Repérer et évaluer la maltraitance |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christine SCHUHL, Directeur de publication ; Pierre MOISSET, Auteur |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
32 pages |
Présentation : |
couv. illust |
Format : |
29,7 X 21 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
"Le repérage des situations de risque, de danger, de maltraitances ou de négligences d’un enfant est un sujet délicat.
Premièrement, parce que, comme le rappelle Hélène Romano, ces situations confrontent les professionnels à la transgression de tabous fondamentaux : inceste, violence, abus de vulnérabilité de l’enfant. Aussi sollicitent-elles tout un ensemble de réactions émotionnelles de défense : "on n’a pas envie d’y penser, ni de les penser".
Deuxièmement, parce que le repérage de maltraitance est également affaire de normes. C’est ce qu’une société pense, à un moment donné, qu’il est bon ou souhaitable de faire auprès d’un jeune enfant qui définit aussi ce qu’il est intolérable de faire ou de ne pas faire auprès d’un enfant. Aussi est-il toujours délicat, malgré les sentiments ressentis face à certaines situations, de dire si l’on a vraiment "franchi la frontière" de la situation de danger, de la maltraitance à signaler. Aussi la désignation de la maltraitance laisse en proie au doute : on y pense… mais ce n’est pas clair.
Troisièmement, car le repérage de la maltraitance n’est pas l’affaire d’une conscience individuelle outragée qui se lèverait spontanément face à l’atteinte à l’enfant ou face au doute sur sa sécurité. Les émotions soulevées, le doute présent sont souvent trop importants pour un professionnel seul. Il est très difficile de penser seul aux dangers menaçant un enfant.
Face à ces trois points (réticence, difficulté, impossibilité de penser seul les maltraitances et négligences envers l’enfant), ce dossier cherche à apporter des débuts de réponse. Hélène Romano explore le trauma levé par une situation de maltraitance afin que ces émotions puissent, via le collectif de travail, devenir un outil de travail sur ces situations. Nadège Séverac insiste sur la continuité du regard porté par les professionnels sue les parents. Il n’y a pas tant une "barrière de la dénonciation " (et les soutes qui vont avec) qu’une continuité de l’accompagnement à penser suivant différentes modalités. Enfin, Carole Dupont Saksik insiste sur l’importance du collectif de l’équipe mais aussi des partenaires face à des situations préoccupantes. Il doit y avoir un réseau pour que les professionnels puissent penser et agir face à ce qu’ils voient, ce qu’ils ressentent." |
En ligne : |
http://www.em-consulte.com/revue/MELAEN/19/202/table-des-matieres/ |
Permalink : |
https://docifsi-ihfb92.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=288 |
[n° ou bulletin]
| |