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| Titre : |
VOL 18 - N° 191 - Novembre - Les petites structures à la dimension des besoins |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Christine SCHUHL, Directeur de publication ; Hélène DUPONT SAKSIK, Auteur |
| Année de publication : |
2012 |
| Importance : |
40 pages |
| Présentation : |
couv. illust |
| Format : |
29,7 X 21 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
"Dans les années 1980, des modes d’accueil innovants ont vu le jour telle la crèche familiale de Créteil (94) qui avait un fonctionnement innovant. Les assistantes maternelles accueillaient les enfants jusque vers 15 mois, ils entraient ensuite en mini-crèche, un appartement aménagé, jusqu’à leur départ à l’école. Il y avait une mini-crèche par quartier. Une puéricultrice et une infirmière chapeautaient l’ensemble des structures de quartier. Cela rompait avec l’idée que les crèches devaient être des locaux spécifiquement conçus pour les enfants. Les enfants venaient déjeuner dans une cuisine dont le mobilier était à hauteur d’adultes. Les repas étaient préparés sur place, par l’équipe, avec des produits frais, sans viande. Les projets éducatifs menaient bon train. La qualité de l’accueil était pensée par toute l’équipe ; l’enfant et sa famille étaient au cœur des préoccupations de tout le personnel. Trente ans après, on redécouvre que ce qui fait la qualité d’une équipe, ce ne sont pas seulement les diplômes mais le projet et la volonté de chacun de s’impliquer et de se remettre en question chaque jour.
Comme toute nouveauté, les nouveaux modes d’accueil ont fait peur, particulièrement aux professionnels, alors que les familles les apprivoisent peu à peu. Ces petites structures correspondent bien au milieu rural et sont à la dimension des besoins. En ville, elles servent de complément à des grandes structures saturées. Ce qui est à retenir de ces nouveaux modes d’accueil c’est leur souplesse. En effet, les locaux n’ont pas besoin d’être spécifiquement conçu, il est possible d’aménager une maison, son appartement. Sur un territoire en mutation, il est possible d’installer une micro-crèche quelques années dans un village et de la transplanter 10 ans plus tard ailleurs dans la communauté de communes. Suivre l’évolution de la société et des modes de vie des familles devrait être une priorité des élus pour répondre à l’accès à l’emploi, particulièrement des femmes. Mais l’idée d’adapter les modes d’accueil à l’emploi a des limites : doit-on ouvrir des structures avec des horaires atypiques, des crèches de nuit à la demande d’une entreprise, sachant que sur le territoire c’est le principal employeur ? Où est le respect du rythme de l’enfant ? L’enfant doit-il s’adapter coûte que coûte au rythme effréné des adultes ? Cela mérite une réflexion sur ce que nous attendons de l’évolution de notre société." |
| En ligne : |
http://www.em-consulte.com/medecine/revue/MELAEN/18/191/table-des-matieres/ |
| Permalink : |
https://docifsi-ihfb92.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=281 |
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